Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mes poèmes

Mes poèmes
  • Depuis quelque temps, j'écris des poèmes, et aujourd'hui j'ai décidé de vous les faire partager sur la toile. J'attends de vous quelques critiques constructives qui me feront avancer dans ce passe-temps qui me tient à coeur.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
19 juillet 2010

Petite fille.

Dans ce pays ou la guerre a fait place à la misère
Tu es là, sur les bas côtés de la route, esseulée
Ta vie n'est pas rêvée, ta requête sans fin.

Tu te mêles au tourisme en tendant les mains
Proposant tes produits locaux offrant ton sourire,
Débordante de courage, tu es une proie facile dans ce délire.

Nos regards se sont croisés, tu as posé pour l'album
Tes grands yeux noirs reflétaient le désespoir,
Je venais de comprendre que ma compassion était dérisoire,

Je t'ai placé , l'espace d'un moment  sur un podium,
Comme pour te mettre en valeur, toi qui ne possédais rien,
J'aurai voulu te serrer pour te protéger et t'emporter.

Mais le désarroi est si grand , mes bras bien
Trop petits pour apaiser ce mal être inhumain,
Quelques pièces pour accomplir une bonne action
Je te quittes, coeur serré et gorge nouée

La vie reprends son cours, avec frustration
Pourrais-je vivre désormais sans penser à cet épisode?
Petite fille qu'es- tu devenue maintenant?

As- tu réussi à vaincre tes malheurs, fuir la réalité?
Es- tu celle que j'aurai voulu sauver?

Je regarde ta photo, heureuse de te revoir
Mais vision éphémère, il ne me reste que l'espoir!

Publicité
Publicité
6 mai 2010

vieillir

    C’est savoir s’accepter… en regardant ses rides ,
    Sillons creusés par les aléas  de la vie,  c’est...
    Regarder peu à peu  la neige tombée sur ses cheveux,
    Ses  mains plissées, déformées , par un labeur  sans répit,
    Un  corps, qui jour après jour , se courbe  de fatigue,
    Refuser  la tristesse, pour accepter la joie que l’on nous prodigue,
    Tourner  le dos à la solitude qui  accable, en étant sociable,
    Réunir ses amis complices, pour des après- midis agréables,
    Ignorer  la pendule égrenée, trop lentement les heures,
    Tourner les pages des albums photos, avec bonheur,
    Refaire le parcours d‘une jeunesse…nostalgie oblige,
    S’évader  un moment , sur un passé si présent,
    Avec émotion , remonter le cours  de son existence,
   Chargée de péripéties, jalonnée , de joies, en évitant les peines,
    Vieillir c’est  voir  le reflet du miroir, avec toutes ses réalités,
   Et  se dire que ; ce renvoi  est la preuve d’un  périple accomplit.

             Avoir été, et… être encore !

      N. Dominé(avril 2010)


         


    
      


 
12 avril 2010

Avril

A travers un rideau de pluie, balayé par les vents,

Avril , mois du printemps, est celui des averses,

Qui Jour après jour, sur le sol les déversent,

Avril se faufile avec acharnement,

Vers les prés verdoyants, les arbres s’habillent

D’un feuillage ondoyant, que la brise déstabilise

Le soleil joue à cache - cache dans un ciel encombré,

Et voici que sous l’ondée, on voit monter, l’arche irisée

Le pont de l’arc- en- ciel; l’orage gronde dans le lointain,

Puis rage passée, le soleil revient,

Gouttes cristallines sur les fleurs s’illuminent,

Corolles délavées, courbent l’échine.

Avril, renaît, s’intègre dans une nature épanouissante.

N. Dominé( Avril 2010

12 avril 2010

les fureurs de la terre

Le ciel s’assombrit, les oiseaux se sont tus,

Il plane un silence pesant, tout est interrompu

Soudain le vent arrive, devient imposant,

Éole est en colère, son souffle s’intensifie,

Son grondement sous les rafales, engendre la peur.

L’élément est intense, rien n’arrête sa vigueur.

Sa rage se propage, sa violence pétrifie,

Emportant dans ses tourbillons la terreur,

Son hurlement couvre toute forme de vie.

Les arbres se tordent sous sa fureur,

Rien ne lui résiste, il engloutit sur son passage,

sans retenu; dévaste, déracine , écrase, envahi…

Sa force herculéenne nous tient en haleine,

Mère nature , est maîtresse, vengeresse,

Reprend ses droits par ces méchants coups d’éclats.

Les eaux grossissent sous la pluie tempétueuse,

Inondent sans respect, pâturages, habitations..

Hébétés, met à nu les sinistrés.

Quand la ravageuse, s’éloigne en continuant sa course

destructrice, laissant derrière elle une vision apocalyptique,

désolatrice, le désarroi est immense et pathétique.

Tempêtes, tsunamis, séismes, températures extrêmes…

Notre planète inquiète, elle reste indomptable!

N. Dominé (février 2010)

 

23 janvier 2010

Le passé

C’est avec lui que l’on construit sa vie,

Passé récent ou dépassé

Peines ancrées, joies oubliées

Photos jaunies, tant de péripétie

Passé simple ou composé….

D’histoires anciennes, tu es présent

Tu m’as rendu sage, avec le temps

Tu revis, tu nous trahis

Avec toi dans les images, c’est l’évasion.

C’est la balade en tournant les pages

Nostalgie d’une vie qui se propage

Tu resurgis dans nos têtes comme une obsession.

Sous ta carapace, tu parais, disparais

En laissant ton empreinte, tu réveilles nos mémoires

Tu prends place dans la complainte des regrets,

Toi le passé, tu t’installes comme une victoire, dans le présent!

 

Nicole Dominé - 2008

Publicité
Publicité
22 janvier 2010

Le temps

horloge

Le temps... Fractionne notre existence, nous conditionne

Minuté ou terminé, il jalonne notre destinée,

Atmosphérique parfois catastrophique .

Précieux , celui que l’on garde comme relique,

L‘infini, qui compose notre vie,

Le bien , le mal, il en est la cause.

Espace mesuré, laisse sa trace,

Celui qui se propage en faisant des ravages

Une suite sans fin , qui remet tout à demain.

Temps qui nous rattrape, nous happe

Nous conduit dans l’incontrôlable,

Celui qui fuit sans pouvoir le maîtriser,

Perdu, qu’on ne retrouve plus.

L’impalpable qui nous emporte

Dans le néant à pas de géants,

Colporte nos espoirs, nos déboires.

Toi le temps ! Laisse nous

Le temps de le prendre!!!

Nicole Dominé - 2008

21 janvier 2010

Le jardinier

N’est il pas le poète de la nature?

Il n’écrit pas, il compose son jardin

IL bouture, crée avec la matière

Des potées pour nos parterres.

La terre le fascine , il peaufine ses projets,

Terre de bruyère pour , les hortensias

Terre de mystère ….pour les dahlias

Terre promise à de belles surprises!

Ses mains façonnent les végétaux avec le terreau,

Au centre de ses rempotages, défilent des images

Qui germeront au gré de son imagination

Pour son jardin de bravoure et d’amour.

Mais il est inquiet, le ciel n’a pas de beaux reflets

Nuages abondants, soleil absent .

Au temps mauvais, la terre s’est appauvrie,

Il doit la nourrir, la rajeunir, pour la voir produire.

Soudain , les courageuses voyageuses apparaissent,

Fidèles hirondelles sont revenues, c’est le printemps!

Leurs tournoiements incessants, aux sifflements stridents

Nous rappellent, que ces belles vont se réinstaller pour l’été!

La saison des plantations est revenue,

Pour le potager, il faut bêcher, émotter

Les travaux sont multiples, il bine, il s’échine

Sillons tracés c’est la préparation pour repiquer, semer…

La nature s’éveille, après un long sommeil.

C’est l’explosion de la végétation

Au fil des jours et du soleil montant

L’excitation va grandissant.

Radis qui prennent vie, haricots verts prospères

Salades prometteuses aux formes généreuses

Plantes aromatiques, c’est fantastique!

Fruits et légumes variés, c’est l’apogée

Abondant florilège de couleurs, et cortège de senteurs.

Fauvettes, mésanges et pinsons c’est l’invasion,

De nids en nids c’est le paradis.

Dans ce dédale harmonieux, c’est le jardin des jours heureux!

Quand arrive la moisson, c’est la cueillette à profusion

Le jardinier jubile, ses yeux brillent de satisfaction

C’est la concrétisation de sa persévérance,

récompense au moment de l’éclosion.

Les beaux jours s’épuisent, le jardin va s’endormir

Le jardinier se fera discret à regret,

Mais déjà il pensera à son éden!

Quand à la saison prochaine, il récoltera avec plaisir

Les fruits de sa ….passion.

jardinier

Nicole Dominé - Juillet 2008

20 janvier 2010

Le destin

Quand tu frappes à tort ou à raison, tu fais de nos vies

un souci ou une embellie, tu diriges nos destinées,

Généreux, tu apportes l’espoir d’une existence rêvée,

Désastreux, tu persécutes sans limites, modifiant tous projets,

nos faits et gestes périclitent, plus rien n’est concret,

Régis par ta volonté, nous sommes vulnérables,

Ta fatalité nous choisit, pour le meilleur, ou l’ irréparable,

Tu es dominateur, l’élection est périlleuse pour notre devenir,

Ton acharnement est déroutant, semant ça et là…

les conséquences de ta persécution avec ses aléas,

L‘avenir, tu le tiens à pleines mains, il t’appartient,

Destin cruel ou passionnel, nous y sommes soumis!

Nicole Dominé - Juillet 2009

19 janvier 2010

L'automne

automne2

Lueurs brumeuses aux couleurs harmonieuses,

Sous-bois déguisés aux reflets mordorés,

Tapis de feuilles jaunies, roussies, abandonnées,

Palette multicolore offerte dans le décor.

Atmosphère particulière, aux senteurs humides,

Perles de rosée dans la lumière tamisée,

Ciel cotonneux, aux matins frileux,

Feuillage rougeoyant, dans le soleil couchant.

Nature en léthargie avant la froidure.

Bruits étouffés, attentions décuplées.

Silence apaisant apportant la sérénité,

Quiétude de l’instant qui efface toute lassitude.

Beauté qui se renouvelle à chaque saison,

Perpétuelle renaissance de nos sens,

Acuité accentuée par tant de merveilles,

Automne , aquarelle naturelle, tu nous émerveilles!

Nicole Dominé - 2008

18 janvier 2010

L'amitié

entouteamitie

C’est…. la symbiose entre les êtres qui osent,

La joie de se rencontrer, pour marquer une pause.

L’embelli au centre des ennuis,

Donner, recevoir, un devoir.

C’est, un accueil chaleureux qui nous rend heureux,

L’échange des connaissances,

Une présence pour briser le silence,

Apprécier générosité et conformité.

C’est le soutien des jours sans lendemain

Partage et écoute sont de mise,

Une Compréhension mutuelle, acquise

La Joie autour d’une table surprise!.

La bonne humeur dominatrice et bienfaitrice,

L’extériorisation de la personnalité,

L’acquisition d’une complicité,

C’est une main tendue, quand l’espoir est perdu.

L’amitié, c’est: une thérapie Salutaire à tous nos maux,

Pour qu’avec l’ami….nos mots, ne soient ceux que ….de l’amitié

Nicole Dominé - 2008

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité